vendredi, septembre 12, 2008

LA PHYSIQUE QUANTIQUE ET SARAH PALIN

Par Marie-Josée Girard (AAPI)

Voilà, il y a un trou noir, un vide aux forces colossales qui est sur le point de tout aspirer. Mais cet espace appelle aux énergies universelles, aux incroyables circonvolutions sidérales. Donc John McCain était seul, à côté de lui, cette absence douloureuse, intolérable, d’autant plus que le candidat républicain aux présidentielles américaines avait peu à offrir face à un Barack Obama omniprésent et charismatique.

Alors, l’univers, dans un mouvement étonnant et imprévisible converge vers l’Alaska où une obscure mère de famille, gouverneur de l’État de surcroit sort de l'ombre et est désignée comme le David providentiel. Une image, que dire, une icône se crée sous nos yeux ébahis, un curieux assemblage de Barbie maitresse d’école et de chien de combat (selon ses termes) émerge des glaces polaires. Est-elle réelle ou sommes-nous en train de rêver? Car il s’agit bien de cela, un rêve, l’expression tangible du rêve américain qui se matérialise un fois de plus, de la façon la plus naturelle qui soit, tout comme les grands phénomènes universels. La physique quantique le démontre : notre univers est en constant mouvement, et ces mouvements obéissent à la loi du moindre effort. Certaines particules sont même quasiment impossibles à détecter, tel le Boson de Higgs, que recherchent avidement les chercheurs du CNRS qui ont démarré sans encombre cette semaine leur accélérateur de particules. La société américaine est un incroyable accélérateur de particules. La preuve, Sarah Palin était une obscure particule récemment mise au jour, un Boson de Higgs en quelque sorte. Espérons qu’elle ne disparaîtra pas aussitôt, il paraît qu’elles sont très volatiles ces petites bêtes-là..